Conquérir les réseaux sociaux / Isabelle Bizos

Animateur : Daniel Bourrion

Présentation facebook SCD Angers

2 lieux physiques Saint Serge : Droit, sc eco et médecine et et Belle Beille lettres sc. humaines et sciences dures. Identités propres et public particulier : deux pages facebook, pas la même population. Différence aussi dans l’usage des pages.

Pourquoi aller sur facebook ? enquête de l’université sur les usages du web au moment de la refonte de leur site web : 78% des usagers avaient un compte. Décision d’être là où sont les étudiants.

Deux pages créées pas de compte individuel pour des raisons d’administration pour ne pas avoir une personne avec un code, pour les pages, on peut créer autant d’administrateurs que voulu, donc pas de profil mais des pages. Toutes les personnes de l’équipe de direction qui ont un compte facebook sont administrateurs : _8 personnes + la personne qui s’occupe des expos + 2 personnes de la bib numérique. Toujours quelqu’un branché sur facebook, donc temps de réaction très court. Administration partagée, diffuse, répartition du temps. Tous ceux qui ont les droits peuvent répondre directement : pas de contrôle, dans un flux donc peu de chance de dire vraiment des erreurs.

Qu’est ce qui est mis sur les pages ? question principale. Il ne faut pas risquer d’avoir des pages mortes, question d’image. Il vaut mieux ne rien faire que d’avoir une page morte : produire des choses pour les pousser. Avant d’ouvrir les pages, il y avait le blog : 3 billets par semaine, 1 article tous les deux jours. 20 personnes environ participent à la création des billets. Donc a minima la page est alimentée par le blog. On accroche le flux RSS du blog dans facebook sur les deux pages en même temps. En plus de ces contenus : informations locales. Exemple communication sur facebook de la journée bibcamp.

Outil de com très rapide. Ce qui est envoyé sur facebook renvoie les étudiants sur le blog. 1200 étudiants inscrits sur facebook. Exemple de diffusion très rapide. Exemple : un billet sur facebook au moment de travaux : tous les étudiants au courant par ce biais. Les 1000 personnes fans et leurs amis : 50000 personnes. Attention à la vitesse de propagation des infos.

Exemple : imprimantes à disposition avant : maintenant cartes de photocopies obligatoires, groupe monté sur facebook : explication donné via facebook directement : fin du groupe de contestation.

Expo vaticane : expo de photographie : appel à débat des étudiants : réponse directe sur facebook : éteint la contestation.

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Gueule de bois et perspectives d’avenir

C’est l’heure du bilan … à la fois pour clore l’expérience 2011 mais aussi proposer aux futurs organisateurs des pistes d’amélioration. Nous vous livrons ici nos impressions d’organisateurs, d’animateurs et de participants, n’hésitez pas à réagir et à faire des propositions.

L’organisation

D’après les commentaires en ligne ou de vive voix, l’organisation était plutôt réussie.

  • On s’est inspiré des avis sur d’autres journées d’étude pour éviter les couacs logistiques (augmenter la couverture wifi, distribution de codes individuels, multiplications des multiprises).
  • Un buffet au lieu du RU aurait peut-être permis une meilleure circulation des personnes donc plus d’échanges à l’heure du déjeuner.
  • Beaucoup ont cherché à rencontrer sur place ceux qu’ils suivent ou avec qui ils discutent sur les réseaux (blogs, twitter, etc.). Il a peut-être manqué un lien plus construit entre rencontre IRL (In Real Life) et présence virtuelle. Nous avions pensé (sur suggestion de Marlène D.) à des badges vierges où chacun aurait pu inscrire son pseudo twitter le nom de son blog ou 2-3 mots clés sur ces centres d’intérêt. L’idée est de jeter des ponts entre les 2 espaces sans pour autant exclure ceux qui n’en connaissent qu’un.

Période, jour

Organiser un rassemblement de bibliothécaires dans une BU ouverte n’était pas gagné au départ. Malgré un commentaire négatif sur la page Facebook, la cohabitation s’est bien déroulée.

  • Le début d’année est très calme en journées d’étude ou autre conférences ; c’est aussi un creux dans le calendrier universitaire : examen oblige, le 2e week-end de janvier est souvent le moins fréquenté à la BU. Il y a résolument un créneau à occuper durant cette période, à la manière du fameux ALA Midwinter américain (toute proportion gardée, bien évidemment).
  • Le choix du samedi était une manière de déconnecter le bibcamp des autres journées d’étude et de ne pas trop peser sur les établissements en cas de participation. Nous savons que ce choix a pu bloquer certaines inscriptions en raison de problème de garde d’enfants ou d’allergie à la réflexion bibliothéconomique le week-end 🙂

Les ateliers

Dés le départ, nous avons détourné les règles des barcamps en proposant des thématiques d’ateliers et en sollicitant des animateurs (normalement, les ateliers sont suggérés par les participants). Le bibcamp se voulait généraliste, ouvert à toutes les catégories, tous les établissements, tous les profils de bibliothécaires ; c’est pourquoi nous avons proposé des ateliers ne tournant pas qu’autour de l’informatique documentaire (management, partenariat, action culturelle, enquête aux publics, etc.).

Quelques réflexions sur la gestion des ateliers :

  • Prévoir un créneau le matin pour augmenter la durée des ateliers.
  • Certaines discussions se recoupent entre ateliers (Introduire de nouveaux services<->Innover et réussir par l’échec ; Valoriser la bibliothèque en ligne<->Valoriser ses collections). Mieux définir les attentes envers chaque atelier tout en gardant une certaines souplesse dans les contenus.
  • La réduction du nombre d’ateliers aurait augmenté mécaniquement le nombre de participants par atelier et diminuer le nombre global de participants (nous étions 110 au total) aurait transformé l’événement en rencontre pour happy few.
  • A partir de 20-25 participants, la dynamique d’atelier est compliquée à installer. Néanmoins, limiter la taille des ateliers revient à appliquer la règle du premier arrivé, premier servi (dur à organiser et tout aussi frustrant). Doubler les ateliers nécessite plus de créneaux horaires, plus de salles et représente une  contrainte supplémentaire pour les animateurs.
  • L’atelier devrait être précédé d’une petite 1/2h de remise en contexte de la problématique. Cela permettrait de consacrer l’heure de l’atelier à l’échange voire à la production d’un document ou d’un objet.
  • Prévoir un hashtag par atelier pour éviter la cacophonie.
  • Certains ateliers devraient être plus techniques en s’adressant spécifiquement à un public (informaticien, responsable de collections).
  • Les bibcamps pourraient se thématiser.
  • Marquer la fin du bibcamp par un atelier commun ou une intervention symbolique (sans tomber dans « le Grand Témoin de la journée ») .

Bibcamp 2012

Les candidatures sont ouvertes ! En attendant 2012, le prochain Bibcamp aura lieu en mars chez nos voisins allemands, die wir beiläufig begrüssen.

Et vous, qu’est-ce que vous changeriez dans le bibcamp ?

photo : natashova CC-by-nc-sa
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Valoriser ses collections / Silvère Mercier

Cliquez sur l’image 😉

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Enquêter et agir / Amandine Minnard

Cliquez sur la carte 🙂

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Communiquer sur ses actions / Raphaëlle Bats

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Repenser son site web / Gabrielle Minot

Est ce qu’on a besoin d’un site web ?

La BU de Bordeaux 3 n’a pas de site web propre, la majorité de ses pages sont intégrées dans le site institutionnel. Seules quelques pages sont conservées « en propre » (liste des ressources élec. par exemple).

Le site de la bibliothèque s’insère très souvent dans l’arborescence d’un site institutionnel, on peut donc opter pour l’utilisation du même CMS et la même charte graphique que l’université ?

Ne peut-on pas réduire la présence web à une page facebook ? Passer à une dissémination de la bibliothèque.

À Paris 7 le CMS du site web est sous Spip et l’ENT sous esup cela pose le problème de prise en main d’une multiplicité d’outils par le personnel de la bibliothèque.

L’université de Nice a été confrontée à la succession de mise en place de CMS institutionnel.

Cela soulève par ailleurs la problématique de l’identité de la bibliothèque au sein de l’institution.

En BDP on envisage le site web comme un moyen de visibilité des services.

Qu’est-ce qui justifie la mise en place d’un site web dédié ?

Le site web est devenu le premier point d’accès à la bibliothèque. Le plus souvent, avant d’aller à la bibliothèque on va sur son site, pour au moins connaître ses horaires d’ouverture.

On peut constater que l’insertion du site de la bibliothèque dans le site institutionnel peut être source de rigidité. Le rôle principal de communication du site institutionnel entre souvent en conflit avec celui de service du site de la bibliothèque.

Mais pour qu’un site web de bibliothèque fonctionne il faut qu’il propose des services (catalogue, réservation…), et qui peut réellement offrir du service derrière le site web ? Animer un site web ?

Dans les bibliothèques présentes combien d’entre nous ont un développeur au sein de l’équipe de la bibliothèque ? Entre 2 ou 3 sur plus de 25 participants, cela soulève la question de l’évolution des sites web de bibliothèque sur le plan fonctionnel. Ce qui est clairement à différencier du contenu éditorial.

Il est un outil de construction de la communication et il nécessite d’avoir une politique claire.

Par exemple à la BU d’Angers tout ce qui existe en offre de service physique existe sur le web.

Pour répondre à la difficulté de l’offre d’outil d’administration pertinent, ne pourrait-on pas imaginer l’offre de packages de type Drupal (un package orienté BM, un package orienté BU…)

Ne peut-on pas envisager la mise en place de plateforme extérieure de type communautaire?

Cela soulève la question de la mutualisation et de l’identité individuelle de chaque organisation. Il faut garder à l’esprit que chaque organisation tient à mettre en avant des spécificités (parfois artificielles ?)

Souvent il y a confusion entre OPAC, site web, Portail.

La BU de Clermont-Ferrand, dans le cadre de la refonte de son site a travaillé à la mise en place de 5 mini-sites par réseau disciplinaire avec un administrateur et des contributeurs sous Drupal.

Donner la priorité au lecteur reste une question de fond et l’entrée par service peut être moins lisible.

Une solution, possible, est la mise en place d’un « «mash up » de toutes les activités de la bibliothèque en gardant la lisibilité et les identités disciplinaires.

Nous devons faire attention à la lisibilité de nos sites en évitant le jargonnage professionnel qui peut brouiller le sens pour les utilisateurs.

Il peut être intéressant d’utiliser les statistiques d’usages pour coller aux pratiques des usagers. On a souvent des statistiques en bibliothèques mais on ne les utilise que très rarement pour remettre en question nos sites web, comme le fait tous les jours le commerce électronique

La création d’un service dédié au web dans la bibliothèque découle d’une volonté politique.

Est ce que le public participe ? Facebook, Twitter, réseaux sociaux ?

On cite l’exemple de Koha où les stats de participation sont proches de zéro dans les bibliothèques où la fonction est activée.

La participation des usagers est hors de contrôle et cela peut être un problème pour les bibliothèques.

Les communautés qui participent sont en général de petite taille, on n’arrive pas à un volume suffisant qui rend intéressant les fonctionnalités mutualisation des contributions dans un entrepôt national ?

Quelle est la place du personnel dans l’offre de service sur le web ?

Nous avons eu l’exemple de l’école Skema. Ils ont mis en place des avatars pour le personnel de la bibliothèque ainsi que des plages horaires de « chat » par secteur de spécialité. Le service est utilisé par les étudiants et les enseignants.

Mise en place d’un site Web : Prestataire ou DSI ?

Des étudiants en informatique (pour des projets ponctuels) peuvent répondre au besoin.

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S’impliquer en équipe

Objectifs

  • Échanger sur la réalité du quotidien
  • Échanger sur ce qui fonctionne ou pas

Implication et temps

  • Les équipes veulent bien s’impliquer mais qu’en est-il de la charge de travail : comment dégager du temps pour les impliquer sur des nouveautés ? Nécessaire de créer du temps en commun
  • La rhétorique de la surcharge du travail fonctionne bien mais est-elle véridique ? Quand le projet déclenche l’intérêt, le problème de la surcharge de travail disparaît
  • L’implication est liée à une capacité matérielle et temporelle

Implication des individus

  • La facilité d’implication dépend du nombre de personnes concernées
  • Problème de l’investissement : les personnes peuvent participer aux réunions mais sans s’impliquer. Ils se positionnent alors comme des consultants
  • Comment fédérer les personnes dans un groupe quand on n’en est pas responsable hiérarchiquement ?
  • Peut-on baser les groupes projets sur le volontariat ? Oui mais problème : se seront toujours les mêmes personnes qui se seront impliquées
  • On compte 20% d’implication dans les équipes projet
  • Est-il toujours nécessaire d’impliquer toutes les personnes d’une équipe ? Permet de fédérer l’équipe
  • Mais : impliquer les équipes ne doit pas constituer un projet en soit

Implication de la hiérarchie

  • Quand la structure repose sur une hiérarchie indirecte, il peut s’avérer difficile de faire accepter les choses par son organisme de tutelle
  • Plus les personnes sont éloignées du projet, plus elles sont inquiètes
  • Tendance à ne pas impliquer tous les échelons d’un service
  • Demander l’avis à son équipe sans en tenir compte est source de démotivation. Si la direction demande l’avis de son équipe, elle doit être prête à revoir ses schémas. Sinon, il faut assumer et ne pas demander l’avis des autres

Expliquer le projet

  • Un projet n’est jamais isolé. Le responsable doit expliquer l’articulation des projets, leurs problématiques et leur finalité
  • Il est nécessaire d’accepter de perdre du temps pour les explications si au final cela permet d’en gagner
  • Jouer la transparence par rapport aux objectifs fixés par les hiérarchies afin de mieux expliquer

Logique d’équipe

  • La compilation des entretiens de manière anonyme puis le partage parmi les membres de l’équipe permet de réaliser un état des lieux du service et de passer à l’action plus rapidement
  • L’élaboration d’un plan de formation comme outil de conception d’une politique de service est assez rare
  • Réunions collectives pour éviter les rumeurs et permettre un même niveau d’information
  • La politique de recrutement doit orienter la politique de la bibliothèque
  • Parler des bonnes choses au bon moment et aux bonnes personnes. Tout le monde ne doit pas être impliqué partout

Implication et savoir-faire

  • Les problèmes d’implication et d’opposition peuvent masquer des problèmes de savoir-faire vis-à-vis d’une technologie, par exemple
  • Besoin alors de réinjecter une implication collective

Implication collective

  • L’implication doit aussi l’être dans les choix et pas seulement une application des consignes
  • L’implication de certaines personnes peut se faire avec un peu de retard par rapport à l’implication d’autres. Exemple de l’Intranet de la BU d’Angers
  • Sensibilisation des personnes par l’immersion
  • Le côté formel d’un projet n’est pas forcément la bonne solution pour impliquer ses équipes
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Construire sa bibliothèque numérique

Définition

Qu’est-ce qu’une bibliothèque numérique ?

  • Est-ce donner accès à l’information ou donner accès à des services ?
  • Est-ce lié au patrimoine numérisé ?

Notion de possession

  • Les bibliothèques possèdent des collections papier et numériques mais en sont-elles propriétaires alors qu’une partie de leurs fonds est constitué d’abonnements ?
  • Les bibliothèques ne sont plus dans une logique de possession mais de services

Différences entre une bibliothèque numérique et un fonds papier

  • Décalage entre ces deux types de fonds : comment présente-on cette différence ? Le fonds papier est structuré par l’indexation, comment structurer un fonds électronique ?
  • Lien entre ces deux types de fonds ?
  • Exemple des ressources OAI : comment les structurer ?

Services et bibliothèque numérique

Exemple de la bibliothèque numérique de Rennes 2 (http://bibnum.univ-rennes2.fr/) – Fonds de langues, littératures et civilisation bretonne et celte

  • Objectif : rendre le fonds plus accessible
  • Sélection par les professeurs et les bibliothécaires pour prioriser les ouvrages à numériser
  • Avant, le fonds breton et celte était uniquement référencé dans le catalogue. Mais il n’était pas assez visible. Les professeurs voulaient un accès facilité mais n’ont pas faire part d’autres besoins
  • Approche enseignante réduite : les professeurs ont sélectionné le contenu puis ont été dans l’attente de la mise en ligne de la bibliothèque numérique
  • Le service de mise à disposition ne suffit pas. Besoin de proposer plus de services. Comment la BU de Rennes devait-elle alors se positionner ?

Services associés à la bibliothèque numérique

  • Quels services associer une fois la numérisation réalisée ?
  • La valeur ajoutée du service impliqué par la numérisation en vaut-elle la peine par rapport à l’investissement en termes de temps et de coût ?
  • Création d’une exposition virtuelle à partir d’une bibliothèque numérique
  • Outil de contribution pour enrichir les contenus
  • La valorisation des contenus passe par la reproduction : utilisation de licences Creative Commons
  • La bibliothèque numérique doit être portable et exportable. Exemple de Gallica (http://gallica.bnf.fr/)

Intégration de la bibliothèque numérique aux autres services

  • A Rennes 2, l’intégration est quasiment inexistante
  • La bibliothèque numérique est un site à part avec une URL propre
  • Essaye de faire le maximum pour que la bibliothèque numérique soit disséminée le plus possible, notamment dans le catalogue

La bibliothèque numérique comme média social

Utilisation de la bibliothèque numérique

Contribution à la bibliothèque numérique

  • Les nouveaux outils peuvent ne pas être appropriés par les utilisateurs. Il faut impliquer les usagers au-delà du passage de commande pour un service
  • Faire contribuer les étudiants mais difficile de capter leur attention
  • Ne pas forcément attendre la proposition des professeurs et étudiants
  • Mettre en ligne les contenus et démultiplier leur visibilité

Besoins des utilisateurs vs besoins de la bibliothèque

  • Avoir accès à l’information vs alimenter la bibliothèque et rapatrier du contenu
  • Le rapatriement permet de donner accès au contenu.
  • Besoin de tenir les deux démarches : construire un outil de recherche et construire un outil institutionnel→ L’usager se moque d’où vient l’article, il veut accéder au contenu.

Les bibliothèques numériques des bibliothèques municipales

  • Ces bibliothèques numériques sont-elles des ressources patrimoniales ? Pas forcément
  • On peut partir d’autres ressources pour faire une bibliothèque numérique avec des fonds actuels et pas forcément patrimoniaux
  • Exemple de la Hurricane Digital Memorial Bank (http://hurricanearchive.org/) : Recueil de photos suite à l’ouragan Katrina. S’agit-il d’une bibliothèque numérique ? On doit dépasser l’usage actuel fait de bibliothèque numérique car dans le futur, elles pourront être utilisées comme des témoignages

Une bibliothèque numérique comme outil de création

  • Une bibliothèque numérique peut jouer un rôle de stimulation de la création
  • Création d’images et de sons puis mise en commun
  • Une photothèque peut être considérée comme une bibliothèque numérique
  • Interactivité sur des thématiques qui intéressent le public. Exemple des musées

Mention de Omeka (http://omeka.org/) – Plus d’information sur le site de Bibliobession (http://www.bibliobsession.net/2010/06/03/omeka-une-declinaison-de-wordpress-pour-diffuser-une-collection-numerique/)

Exemples :

  • Manioc, Bibliothèque Numérique Caraïbe, Amazonie, Plateau des Guyanes
  • SCD Clermont-Ferrand : travail collaboratif entre le SCD et des enseignants sur un projet de numérisation de dessins d’enfants

Freins

Freins au développement des bibliothèques numériques

  • Pas toujours de compétences en interne
  • La dissémination des contenus n’est pas toujours autorisée. 80% des bibliothèques interdissent la reproduction de leurs contenus
  • L’interdiction de la reproduction peut-être dû à la peur de voir son investissement se disperser : la numérisation coûte cher, les bibliothèques n’ont pas forcément envie de voir leur contenu repris

Pratique

Coûts et implications

  • Numérisation en interne ou externalisation
  • Stockage sur serveur interne ou externe.

→ Dépend de la volumétrie et des compétences en interne

  • Exemple de Rennes 2 : a fait appel à une société extérieure pour la numérisation de 60 ouvrages
  • Importance du contrôle qualité
  • OCR très importante mais a besoin d’être systématiquement relu par des humains. Corrections demandent du temps. A-t-on à faire à un nouveau métier ? Nécessaire en tout cas de recruter des personnes dédiées. A Rennes 2, il s’agit d’une activité en plus du reste réalisée par les magasiniers à hauteur d’une journée par semaine
  • Coût de la numérisation par page lors d’une externalisation : 50 cts avec de l’OCR de base.

Conception et hébergement de la bibliothèque numérique

  • A Rennes 2, la conception a été faite de manière isolée puis présentée une fois terminée
  • Hébergée en local par le centre de ressources Internet du SCD
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Valoriser la bibliothèque en ligne

Valorisation des services

  • Est-ce que référencer une ressource dans le catalogue revient à la valoriser ? Pas forcément. Il est nécessaire de diffuser cette information ailleurs et le plus largement possible
  • Valoriser un outil/produit/service qui est bien fait est facile sinon, cela devient plus complexe
  • Il serait nécessaire de faire pression sur les éditeurs pour leur demander de repenser leurs ressources afin qu’elles soient plus faciles à valoriser
  • On essaye de vendre nos ressources qui coutent cher : pression de la tutelle pour rentabiliser ces ressources
  • La communication sur les services ne fonctionne que si l’utilisateur en a besoin immédiatement
  • Valoriser = se rapprocher du lecteur. Etre là où il est

Valorisation = effet de niche ?

  • L’action de valorisation porte surtout sur des marchés de niche car il n’est pas possible de toucher tous les usagers
  • Important de communiquer sur un événement ou un service même si cela ne touche que quelques personnes (exemple des sites événementiels)
  • La pérennité des informations qui se trouvent sur Internet peut ensuite permettre de toucher plus de personnes même si l’événement est passé
  • La présentation de l’offre de services par vidéos peut répondre à la demande des étudiants dans certains contextes.

Utilisateurs prescripteurs

  • Les ressources qui plaisent au public n’auraient pas besoin de valorisation. Rôle prescripteur des utilisateurs : importance du bouche à oreille
  • L’effort doit être concentré sur la formation des utilisateurs.
  • Importance de la formation individuelles des enseignants car ils sont prescripteurs auprès des étudiants.
  • Le dépôt des cours des professeurs sur des plateformes doit être l’occasion pour la bibliothèque de valoriser ses ressources en ajoutant des liens sur leur contenu
  • Exemple du SCD Nancy (http://www.scd.uhp-nancy.fr/) – Réalisation de sites thématiques permettant de valoriser les collections papier et en ligne. L’objectif n’est pas de former les utilisateurs mais de leur montrer l’étendu du contenu pour susciter l’envie d’approfondir

Collaboration des équipes

  • Appropriation par l’équipe de la bibliothèque en ligne. Comment passe t’on de la technique à la mise en ligne et à la valorisation de la bibliothèque en ligne ?
  • La valorisation de la bibliothèque en ligne peut permettre de fédérer plusieurs services, par exemple le webmestre et les acquéreurs. Des outils comme Netvibes (http://www.netvibes.com/) ou Babelio (http:// www.babelio.com/) peuvent fédérer des équipes de culture différente autour d’un objectif commun

Lien entre électronique et papier

  • Création d’ouvrages fantômes pour mettre sur les étagères de la bibliothèque afin d’inciter les usagers à utiliser la version électronique d’un ouvrage

Bibliothèque en ligne et réseaux sociaux

  • Dissémination de la bibliothèque sur réseaux sociaux pour aller là où les lecteurs vont
  • Les médias sociaux et les outils en ligne doivent être reliés aux outils classiques comme le catalogue pour valoriser les ressources
  • Les médias sociaux sont utiles pour valoriser les ressources lorsque la bibliothèque est bien implantée sinon cela ne vaut pas la peine car coûte en temps et en argent

Le cas des tablettes

  • Le prêt de tablettes chargées avec des livres sélectionnés par la BU est un moyen de valoriser les ressources
  • Attention : ne pas espérer que le lecteur charge lui-même des livres de la bibliothèque, il faut le faire pour lui et mettre ensuite l’outil à sa disposition
  • Permet également de charger les cours des professeurs
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Innover et réussir par l’échec / Yann Marchand

Gaël Revelin (Savoie) introduit l’atelier devant une quinzaine de participants en s’étonnant du peu d’échos que rencontre cette thématique dans la littérature professionnelle (aucun dossier consacré à ce sujet dans le BBF).
Un billet de Nicolas Morin sur Biblioacid en juin 2004, s’appuyant sur le
retour d’expérience oral de Jean Bernon (Lyon 3) sur un échec de réinformatisation , appelait de ses vœux la restitution d’expériences malheureuses.

Il y faisait le constat que l’informatique et l’informatisation des bibliothèques n’étaient pas des processus continus comme on pourrait le croire mais que des embranchements et retours en arrière sont parfois nécessaires.

International : Gaël Revelin constate que la difficulté à parler de ses échecs n’est pas propre à la France et cite l’exemple de Libsuccess.org et de l’initiative Learning from failure, qui n’a pas marché.

Témoigner d’un échec, quel qu’il soit, n’est pas évident pour le responsable ou l’encadrant : peur du jugement, de l’impact sur la carrière, démotivation personnelle ou d’équipe. C’est dommage car ce sont des situations courantes voire usuelles et que des retours pourraient être utiles à la communauté. Idée qu’un projet est forcément positif : on nie par là même la possibilité de l’échec.

Pierre-Yves Cachard (Le Havre), Jean-Charles Niclas (BM Angers), Nicolas Alarcon(Angers) et Yann Marchand (Strasbourg) présentent des cas concrets (programmation d’un bâtiment, organisation du service public, projet RUOA d’enrichissement des listes bibliographiques d’enseignants) et comment l’échec a pu partiellement ou complètement être dépassé. Nicolas Morin (Toulouse) regrette que la logique de la démarche projet (programmation, indicateurs, plannings), etc.) ne soit pas suffisamment répandue : on confond parfois groupe de travail ou projet avec la démarche projet. Cela renvoie à la question de l’évaluation : qui est légitime pour dire qu’il y a échec ou réussite ?

Olivier Tacheau (Angers) défend l’idée qu’il faut apprendre à assumer un échec, individuellement, hiérarchiquement et en équipe, qu’une culture doit être construite autour de cela. Un droit à l’échec devrait exister dans les bibliothèques. Reconnaître l’échec, c’est être derrière capable de rebondir, idée de la plasticité.

Constat collectif 1 : il faut accepter de prendre le temps d’expliquer et convaincre (les agents, les équipes, les publics, etc.).

Constat collectif 2 : un projet n’est jamais linéaire, contrairement à la théorie, il bifurque, dévie.

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